Aujourdh’ui, à travers différentes actions de diffusion et d’engagement général du Réseau d’Economie Alternative et Solidaire (REAS), a démarré une campagne pour faciliter l’inclusion de clauses sociales dans les processus de marchés publics, impulser dans les institutions l’achat basé sur des critères éthiques, écologiques et de transparence et étendre les connaissances de ces outils de justice sociale, équité et partage dans l’ensemble de l’Economie Sociale et Solidaire et de la société en général.

La campagne revendique l’usage des achats publics comme moyen utile pour travailler en profondeur sur les valeurs sociales de base telle que la cohésion et l’inclusion sociale, le développement local et durable et l’efficacité, équité et transparence de la dépense publique. Dans ce sens, le ‘Guide des Achats Publics Socialement Responsables » publié par REAS Euskadi souligne ce qu »il y a d’illogique à « transférer les budgets publics à des entreprises qui polluent, ne respectent pas les droits des travailleurs et travailleuses, qui pratiquent la discrimination de genre et ne remplissent pas le critère de 2 % de personnes handicapées exigé par la législation ».

Adapter la législation de l’État espagnol aux achats et marchés publics suppose une définition du cadre juridique et des critères éthiques qui concernent 17 % du PIB (18 millions d’€ selon les données de 2015). Les réseaux d’économie sociale et solidaire, les organisation environnementales et les mouvements sociaux ont multiplié les critiques à propos de la lenteur avec laquelle les minimums exigés sont traduits au niveau de nos administrations. De fait, les directives européennes, publiées en 2014 et qui devraient avoir été traduites au plus tard en avril 2016 n’ont pas été incorporées au système juridique de l’État espagnol.

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