Il est de bon ton en rédigeant un édito de fin d’année de se réjouir des succès de l’année écoulée. Ce dont je ne me priverai pas en soulignant notamment la réussite de GSEF à Montréal en septembre et du EFSSE de Bruxelles au Parlement Européen en janvier.

Il reste cependant un petit goût d’inachevé en cette fin d’année… Avons-nous vraiment pris le virage attendu pour répondre aux urgences climatiques, sociales et politiques ?

Certainement non. La maison brûle, la fracture entre le politique et la société civile ne fait que s’accentuer laissant un large boulevard aux mouvements politiques populistes auto-déclarés anti-systèmes.

Face à ça, nous ne baisserons pas les bras, ni nos exigences, au sein du RIPESS Europe avec un agenda en 2017 qui nous invite à poursuivre la construction d’un véritable changement de paradigme.

Ainsi nous nous retrouverons à Malaga en avril pour le NESI Forum qui constitue une nouvelle étape importante dans la nécessaire convergence des mouvements de transformation sociétale, puis en mai pour le 2ème EFSSE à Bruxelles, puis de nouveau en mai pour les rencontres du RIUESS qui nous permettront de réfléchir à construire les solidarités dans l’espace méditerranéen et dès juin à Athènes pour notre Congrès pour lequel nous appelons à co-construire l’agenda. Ce sera aussi pour nous l’occasion de vivifier nos différents groupes de travail.

Un programme copieux qui devrait nous permettre d’avancer à proposer, valoriser et mettre dans les différents agenda les alternatives concrètes mises en œuvre par la société civile. Parce que pour opérer ce changement, il nous faut « repenser nos paradigmes d’actions, de management de nos entreprises et agir dans l’imaginaire collectif » comme nous le signifiait Jordi Via, le commissioner à l’économie sociale et solidaire que nous avons rencontré à Barcelone.

Une boussole que nous pouvons faire nôtre et relancer pour la prochaine année.

Je vous souhaite de bonnes fêtes.

Eric Lavillunière, Coordinateur Général RIPESS Europe